







Sur le terrain, Magliocco c'est
6,95 ha
32
80'540 ceps
24 ans
700 g





Trait d’union entre Ciel et Terre, le vin est l’expression du cépage qui lui donne corps, du terroir dont il est issu, du millésime qui l’a vu naître et mûrir. Chez Daniel Magliocco et fils, chaque étape est réfléchie pour affirmer ces trois éléments forts. De la vigne à la bouteille, un seul but, que le vin soit vecteur d’émotions.
En résumé la cave Magliocco c'est
48
43
31% - 69%
BLANCS







ROUGE
- 4% de la production de rouge
- 21% der Rotweinproduktion
- 4% de la production de rouge
- 15% de la production de rouge
- 9% de la production de rouge
- 7% de la production de rouge
- 6% de la production de rouge
- 6% de la production de rouge
- 12% de la production de rouge
- 7% de la production de rouge
- 6% de la production de rouge
- 2% de la production de rouge












2400
37
2020 – Une agréable sérénité
Après un hiver humide et sans grand froid, le printemps s’impose avec 40 jours sans pluie. Tandis que le monde fait connaissance avec le coronavirus et se confine, avril s’assèche : pas une goutte d’eau et des températures élevées, un record. La vigne prend alors une dizaine de jours d’avance sur les normales saisonnières, une avance qu’elle conservera jusqu’aux vendanges. Les précipitations font leur grand retour début mai, avec un net rafraîchissement à l’approche de la floraison. Ces conditions ne permettent pas une nouaison* optimale : les grappes s’en trouvent privées d’une partie de leurs baies. Rien de grave dans cet « allègement » naturel, les limitations de production des mois de juillet et août se feront plus rapidement.
L’été accompagne la croissance, puis la maturation du fruit, sans excès climatiques. Les vignes sont belles et nous débutons avec sérénité les vendanges, le 9 septembre, avec le Pinot noir de Trémazières. Trois semaines plus tard, après quelques épisodes orageux et relativement froids pour septembre, les récoltes s’achèvent par le Barbera. La qualité est irréprochable et nous n’avons perdu que très peu de temps pour le tri des baies. D’ailleurs, depuis la création du domaine en 1981, seules quatre années ont vu les vendanges rassemblées sur septembre : 2003, 2015, 2018 et 2020.
En quantité, nous n’avons pas non plus à nous plaindre, même si la floraison contrariée de mai s’est fait ressentir par une légère diminution des volumes.
A l’heure de la vendange, nous n’avons pas tardé à cueillir les raisins, afin de compenser cette année solaire par des degrés en alcool légèrement plus bas qu’en 2019-2018. Il en naît des vins blancs 2020 qui ont de la chair et des équilibres secs.
Les rouges 2020 sont pour leur part évidents, les fruits et les matières d’une magnifique finesse. Les jus sont vigoureux et la garde sera sereine.
Nouveautés :
– Fendant Trémazières : issu d’un seul terroir, ce Fendant parcellaire est fin, délicat, souligné par une longue finale saline.
– L’ode : révéler la singularité d’un terroir en passant outre toute notion de cépage et en concentrant son attention sur l’assemblage, tel est le projet de ce vin. Issue d’Humagne, Gamay, Syrah, et d’une touche de Diolinoir, L’ode s’exprime au nez par du fruit noir jeune, une bouche juteuse, fruitée et de nobles tannins. Une ode à son terroir d’éboulis torrentiels.
2019 – Equilibre et fraicheur
A l’heure où le coronavirus remet en cause la tenue de nos désormais traditionnelles Caves ouvertes, ces quelques mots pour vous raconter le parcours de ce millésime 2019 que nous divisons actuellement en d’élégants flacons, prêts à vous rejoindre pour vous raconter eux-mêmes leur histoire… Mais en attendant, en voici quelques jalons.
L’hiver 2018-2019 fut sans excès; après lui le printemps s’est lentement installé, plutôt frais et humide. Mi-avril, la végétation sort de son repos hivernal, mais sa croissance est modérée. Il faudra attendre fin mai pour percevoir des températures plus douces.
Le bon sens paysan le dit volontiers: «Le mauvais temps, c’est trop longtemps le même temps…». Le début de l’été 2019 aura été rythmé par cet adage. Des périodes excessivement chaudes et sèches ont alterné avec des pluies rares mais abondantes. Ces conditions sont favorables au développement d’une maladie cryptogamique, le mildiou. La pression de ce champignon a rarement été aussi intense. Fort heureusement, la viticulture biologique nous impose d’être omniprésents sur le vignoble, attentifs et réactifs, et ce avant l’apparition des premiers symptômes. Seule la prévention peut contraindre ce parasite et permettre le maintien d’un vignoble sain.
L’année viticole nous a donc donné beaucoup de travail, mais les 40 jours qui ont précédé les vendanges ont été parfaits. Dès la mi-août, le climat est devenu beaucoup plus serein, les nuits se sont rafraîchies et les journées n’ont pas été excessives en chaleur. Les maturités se sont alors dessinées, lentement, sans précipitation, nous offrant une qualité de raisin remarquable.
Une fois n’est pas coutume, nous entamons les vendanges par le Merlot le 20 septembre et les concluons le 12 octobre par le Barbera.
En cave, le travail d’œnologie gagne peu à peu en simplicité. Une seule obsession: la recherche de cette singularité qui souligne la personnalité de chaque vin. Pour y parvenir, moins de technique, plus de sensibilité.
Aujourd’hui les vins blancs 2019 se révèlent éclatants, les équilibres sont secs et la minéralité du terroir étire les fins de bouche. Les rouges 2019 sont eux aussi frais, aucun d’entre eux ne s’est enlisé dans une richesse excessive. Nous leur constatons au contraire une réelle délicatesse ainsi qu’une trame tannique mûre et importante. Ce millésime 2019 nous rappelle le 2010 ou, plus proche, le 2016. Deux éditions qui nous avaient enchantés, jeunes, par des équilibres évidents, et qui ont par la suite prouvé leur potentiel d’évolution.
2018 – Millésime flamboyant
L’hiver 2017-2018 nous a gratifiés de beaucoup de précipitations, en grande partie sous forme de neige. Cela a permis de combler les importants manques d’eau cumulés durant l’été précédent. Puis le mois de mars 2018, frais et maussade, a retenu la végétation, et c’est à mi-avril seulement que les bourgeons sont sortis de leur hibernation.
Le printemps 2018, clément, sans excès, a permis à la vigne de s’exprimer pleinement. La floraison s’est déroulée dans des conditions idéales. A mi-mai, le vignoble est resplendissant ; à l’ébourgeonnage, nous sommes heureux de constater que la mise à fruits est importante. Le travail de limitation de récolte sera cependant primordial pour que les raisins restants soient de grande qualité.
De mai à octobre 2018, les pluies sont très rares et de faible quantité. Nous sommes donc contraints, dès le mois de juin, d’arroser une partie du vignoble, afin qu’il puisse prospérer correctement. L’eau est amenée sur les terroirs secs, principalement sur les jeunes vignes, dont la profondeur racinaire est encore insuffisante pour vivre sereinement la sécheresse.
Si elle nous astreint à faire preuve d’une attention particulière, l’absence de précipitations a aussi ses avantages. La pression des maladies a rarement été aussi faible, et le vignoble est facile à mener. Quant au fruit, il n’en pâtit pas. Peu d’eau, c’est aussi de petits raisins, des baies plus concentrées, et cela laisse présager des vins de grande qualité.
2018 appartient à ces grands millésimes solaires. Pour éviter des vins qui tomberaient dans l’excès, le vigneron cherche à préserver la fraîcheur des baies. Durant l’été, nous restreignons l’effeuillage et l’écimage afin de conserver les raisins à l’abri de ce soleil très généreux. La nature du sol participe également à cette régulation de la température. De juillet à septembre, un herbage ras permet de tempérer la chaleur à hauteur des grappes.
Le 3 septembre, nous commençons les vendanges par les pinots. Les grappes sont splendides. Les températures estivales nous pressent. Pas un seul jour de pluie ne nous empêche de cueillir le fruit de toute une saison de travail. Cela n’aura jamais été aussi précoce, et cela n’aura jamais été aussi rapide. Le 21 septembre, nous coupons les dernières grappes d’ermitage, achevant dix-huit jours de vendange d’un millésime qui s’annonce flamboyant.
Janvier 2019 : en cave, les jus ont terminé leur fermentation. Les matières sont denses, serrées, et les vins pleins et pulpeux, sans toutefois basculer dans l’excès, ils conservent leur « buvabilité ». Le millésime nous rappelle celui de 2009, mémorable. Nous y trouvons cependant davantage d’acidité et de structure tannique. Pas de doute, les bébés sont vigoureux et prometteurs. Ils ont la facilité d’accès des millésimes solaires et la capacité, nous en sommes certains, de vivre les années avec sérénité.
Sur le domaine, nous entrons dans notre deuxième année de conversion en culture biologique, une démarche que nous explorons depuis longtemps, et dont le processus de labellisation est planifié sur trois ans. Quelques essais en biodynamie vont être menés en parallèle.
2017 – Millésime de l’humilité
«Parfois, c’est l’humilité qui commande notre silence.» Daniel Pennac, Comme un roman.
Parfois la nature nous pousse dans nos retranchements… Ce fut le cas l’an dernier. Le millésime 2017 restera marqué par un climat souvent excessif. Très chaud, très froid, très sec; nulle place pour la modération. Pour nous, l’humilité et l’acceptation se sont imposées.
L’hiver 2016-2017 fut particulièrement sec et chaud, seul le mois de janvier enregistrait des températures relativement froides. Puis la douceur de mars 2017 a invité la vigne à sortir de son repos hivernal, un réveil intervenu avec plus de quinze jours d’avance. Mi-avril, le vignoble était resplendissant, nous n’avions jamais connu une telle générosité végétative à même date. C’est alors, entre le 18 et le 21 avril, que nous avons été marqués au fer rouge. Trois nuits froides, trop froides… Souffrant d’importantes gelées, une partie des vignes perdaient alors partiellement leurs fruits, parfois complètement.
Après ce traumatisme printanier, il aura fallu beaucoup de travail pour soigner le vignoble et l’accompagner vers la cicatrisation et l’oubli, afin qu’il soit disposé à porter du fruit en 2018. Pour le reste de la saison, Dame Nature s’est montrée clémente, nous gratifiant d’un climat chaud et sec jusqu’aux vendanges. Du printemps à l’automne, nous avons ainsi mobilisé beaucoup d’énergie pour que la récolte 2017 soit belle et de grande qualité. Ce millésime si particulier nous aura pour le moins appris la résilience et le lâcher-prise: on ne maîtrise pas tout.
Nous commencions les récoltes le 7 septembre par le Pinot, pour les conclure le 4 octobre par le Magliocco Canino, cépage italien de raisins noirs. Les conditions de vendanges étaiens idéales, pas un jour de pluie ne nous aura perturbés. Une fraîcheur réjouissante nous accompagnait.
Tandis que la saison hivernale débutait, et avec elle le travail d’élevage des vins, nous tournions l’une des pages de ce millésime 2017, heureux du travail accompli, mais avec l’impression de n’avoir jamais autant puisé dans nos ressources, tant physiques que mentales.
Trait d’union entre Ciel et Terre, le vin est l’expression du cépage qui lui donne corps, du terroir dont il est issu, du millésime qui l’a vu naître et mûrir… 2017 s’exprime dans l’extravagance des millésimes solaires, les vins sont riches, gourmands et pleins de fruits sans pour autant tomber dans l’excès. Ils se goûteront bien dans la jeunesse, mais les années ne sauraient les effrayer, même si 2016 restera le millésime à savoir garder.
2016 – Millésime survivant
Le matin du 27 avril alors que la vigne avait démarré son cycle végétatif, les températures au sol sont descendues en dessous de -4°C. Malgré ces gelées tardives, et une belle frayeur, seuls quelques bourgeons ont été touchés. La future récolte n’a pas été diminuée pour autant. La même nuit, certains collègues européens auront perdu la totalité du millésime 2016. Nous avons eu beaucoup de chance.
Les mois de mai et de juin ont été caractérisés par des précipitations marquées. Celles-ci n’étaient pas importantes au niveau des cumuls mais au niveau des fréquences. Les heures d’humectation ont été propices à la prolifération du mildiou (champignon ravageur). N’utilisant plus de produits de synthèse depuis deux ans déjà, la vigilance était de tous les instants. L’anticipation a été la clef du succès pour utiliser exclusivement des produits bios sur ce printemps si particulier. A l’arrivée du mois de juillet, le vignoble était resplendissant.
A partir de début juillet, le temps s’est mis au sec. Cela a permis à la vigne de finir sa phase végétative sereinement. Jusqu’à fin octobre, les températures n’ont pas été excessives. Cependant la sècheresse s’est installée durablement et à forcé la vigne à puiser profondément dans le sol. Ces conditions, toujours à la limite de la sècheresse, ont permis de mûrir l’ensemble des cépages. Grâce aux sols profonds du vignoble de Chamoson la vigne n’a pas eu besoin d’être arrosée.
Le 26 septembre, nous commençons les vendanges sous un soleil radieux avec le Pinot, pour conclure ce millésime 2016 un mois plus tard, le 25 octobre par l’Ermitage. La récolte était d’une grande qualité et nous sommes heureux d’avoir abouti ce millésime qui nous a donné, vous l’aurez compris, quelques nuits blanches.
Concernant les vins:
- Les blancs sont tous secs et comme depuis quelques années maintenant, il n’y a plus de deuxième fermentation. Le millésime est évident, les équilibres sont portés par beaucoup de fraîcheur. C’est un consensus entre 2013, millésime froid sur un fruit débordant et 2015 millésime solaire porté par une minéralité intense.
- Les rouges sont eux aussi très évidents, le fruit porte une matière pulpeuse et fraîche. Les structures tanniques sont nobles et les vins se garderont très bien. Ce qui impressionne dans les rouges du millésime est la précision du terroir porté par la noblesse du cépage.
2015 – Millésime lumineux
Après un millésime 2014 ayant existé par un printemps sec et un été maussade, 2015 se définira par un climat à l’opposé total. Les pluies torrentielles de début mai ont gorgé les sols d’eau. Il était difficile, à ce moment-là, d’imaginer les vignes souffrir de sècheresse.
Pourtant, la canicule a frappé fort, très fort, seul le millésime 2003 aura été plus chaud et sec. Les conditions des mois de juin et juillet ont mis les vignes à rude épreuve. Sur le vignoble, pour éviter que les raisins ne soient agressés par ces conditions exceptionnelles, l’effeuillage de la zone des grappes et les écimages ont été réduits au minimum. Les sols n’ont pas été ouverts, cependant, les fauches ont été rapprochées pour créer un micro climat frais.
Toutes ces réflexions dans un seul but : que les raisins soient le plus à l’ombre possible et qu’ils conservent le maximum de fraicheur aromatique. Ces conditions climatiques extrêmes auront eu un effet direct sur la future quantité de récolte, les baies ne pouvant se gorger d’eau, le poids des raisins restera inférieur de 20 % par rapport à la moyenne. Malgré la sècheresse extrême, seules les jeunes vignes sur les terroirs les plus secs ont dû être arrosées.
Août aura été chaud, mais des orages auront permis à la vigne d’achever de murir leurs raisins dans d’excellentes conditions.
Les vendanges ont débuté le 7 septembre par les pinots et se sont achevées le 28 septembre par le Barbera. Les conditions climatiques ont été parfaites et les vendanges se sont déroulées en un temps record. En effet, si certaines années nous nous lançons dans un marathon pouvant dépasser 40 jours, il aura fallu à peine 21 jours pour conclure cette campagne 2015. Notre empressement a été dicté par un seul objectif : que les excès de chaleur ne dominent pas les vins et qu’ils puissent s’exprimer par de la fraîcheur.
Concernant les vins de ce millésime:
- Les blancs sont tous secs (sans sucres résiduels) et comme depuis quelques années maintenant, sont exemptes de deuxièmes fermentations. Le millésime impose son côté solaire, la minéralité est pure et porte un très beau fruit, les acidités sont bien présentes et les vins sont d’une belle buvabilité.
- Les rouges sont portés par une grande vinosité, une richesse ainsi que d’une gourmandise copieuse. La fraicheur liée à la concentration en structure tannique amène un équilibre indéniable. Le potentiel de garde sera important. On pourrait intituler les vins rouges par une « main de fer dans un gant de velours ».
2014 – Millésime de toutes les surprises
L’année 2014 a entamé son périple par un hiver particulièrement chaud puis, le printemps a continué dans la même direction. La chaleur a sorti la vigne de son sommeil hivernal précocément. A ce stade, la vigne comptait plus de 3 semaines d’avance par rapport à 2013 qui était un millésime particulièrement tardif. Les 6 premiers mois de l’année ont été caractérisés par la chaleur mais aussi par de longues périodes arides. Ensuite, les précipitations des mois de juillet et août ont été d’une rare importance, à tel point que les pluies cumulées de ces 60 jours correspondent aux précipitations des 6 premiers mois de l’année!
La saison viticole a été d’une grande intensité, il a fallu être d’une vigilance de tous les instants et d’une opiniâtreté sans faille pour que le vignoble soit sain début septembre.
Deux semaines avant les vendanges, on a constaté que le vignoble commençait à souffrir d’une pathologie encore inconnue. De petites perforations dans les raisins ont été observées, particulièrement sur les raisins rouges.
Ces dommages sont liés à une mouche, venue d’Asie, Drosophila Suzukii. Pour lutter contre ce nouveau ravageur, nous n’avons utilisé que du talc de Luzenac, produit bio et neutre au niveau environnemental. Ce talc assèche et cicatrise les perforations. En outre, un tri minutieux nous a permis de cueillir des raisins parfaitement sains.
Nous avons commencé par vendanger les Pinot le 18 septembre et avons patienté jusqu’au 28 octobre pour conclure le millésime par le Barbera…
Concernant les vins de ce millésime:
- Les blancs sont sur le fruit, profilés sur une dimension d’année froide. Les équilibres sont précis, à la fois vifs et pleins, une belle synthèse de 2012 et 2013.
- Les vins rouges quant à eux, ont une aromatique portée par beaucoup de fruits, ils sont amples et possèdent des masses tanniques fines. Le potentiel de garde sera bon.
2013 – Millésime de la fraicheur
On se rappellera du climat de 2013, principalement pour la rigueur et la longueur de son hiver. En effet, les sols se sont réchauffés lentement au printemps et les vignes ont démarré seulement à mi-avril. Par la suite, la froideur qui a perduré jusqu’au début juin, a retardé d’environ deux semaine la végétation.
L’été a été chaud, relativement sec et marqué par des orages violents. Fort heureusement, le vignoble de Chamoson a été épargné par la grêle, et à la fin août, une partie du retard cumulé au printemps s’est comblé. La fraîcheur de la fin du mois de septembre nous fait débuter les vendanges le 7 octobre seulement, les 15 jours de retard pris au printemps, n’auront jamais pu être effacé.
La récolte a commencé par le Pinot noir et s’est terminée par le Barbera exactement un mois plus tard, le 7 Novembre. Ces vendanges sont caractérisées par des précipitations répétées et il aura fallut faire preuve de patience et de réactivité pour cueillir des raisins secs et de belles qualités.
Le millésime 2013 nous a donné:
- Des vins blancs frais d’un magnifique équilibre, portés par un fruit croquant et éclatant.
- Les rouges sont d’une vigueur incroyable, ils ont des robes profondes,et de très belles structures, ce qui laisse présager d’un avenir serein.
Particularités dans la gamme des vins proposés:
- Que du bouchon : dans une recherche perpétuelle d’excellence, et pour que les vins puissent s’exprimer pleinement dans le temps, nous utilisons désormais exclusivement du bouchon en liège.
- Magnums : depuis deux ans maintenant, nous proposons trois magnums différents: Syrah, Ermitage, et un assemblage original à dominance de Syrah (édition spéciale). Trois vins, qui sauront se garder et s’ouvrir lors de belles occasions.
2012 – Millésime de la ténacité
Certaines années les conditions climatiques font que le vigneron doit être plus attentif qu’une autre, cela dans un seul but: récolter des raisins de grande qualité.
La métérologie de 2012 aura été, de mai à octobre, très contrastée et sans modération. Nous nous rappellerons encore longtemps de ce millésime qui aura été de part en part une année de labeur et d’abnégation.
Après beaucoup de travail, nous arrivons à mi septembre, à l’heure des vendanges, avec des raisins sains, de très belle maturité. On commence la campagne 2012 avec les Pinots le 19 septembre. Durant la période de récolte, les conditions climatiques ont été marquées par beaucoup de précipitations. Il aura fallu beaucoup de flexibilité pour rentrer en cave exclusivement des raisins secs et de la persévérance pour que la qualité soit à son maximum. Le 18 octobre nous concluons ce millésime par l’Ermitage avec le sentiment d’avoir réalisé un grand travail.
A la dégustation, les vins du millésime 2012 sont un excellent consensus entre un millésime 2011 sur la gourmandise et le 2010 qui était porté par une grande fraîcheur. Les vins sont étonnants d’équilibre, de structure et de fruits.
2011 – Millésime des extrêmes
Le millésime 2011, n’a jamais su exister dans la modération, nous avons vécu les 6 premiers mois de l’année avec des chaleurs et une aridité rarement vécues. A la fin du mois de juin, alors que la vigne comptait environ 3 semaines d’avance, les précipitations cumulées ne dépassaient pas la moitié des normales. La situation était telle que l’arrosage des terroirs les plus secs fut obligatoire.
En contradiction avec la première moitié de l’année, la période de juillet à mi-aout fut très froide pour la saison et le développement végétatif de la vigne a fortement ralenti. La fin de l’été caniculaire nous précipita précocément dans les vendanges, celles-ci se prolongèrent durant un mois de septembre et d’octobre très chauds. Nous avons débuté les vendanges le 31 août avec les premiers Pinot noir, pour conclure cette campagne 2011 par le Barbera le 14 octobre. Les vendanges furent particulièrement exigeantes, il a fallut commencer très tôt, mais aussi savoir patienter, observer, goûter, sentir, pour récolter des raisins de parfaites maturités.
2011 restera dans les mémoires comme étant un millésime de vigneron tant la période estivale et les vendanges furent extravagantes.
Les vins en cuve sont très généreux, les blancs n’ont pas fait de deuxième fermentation sauf le Johannisberg et ont un très bel équilibre. Ils sont portés par des aromatiques de fruits mûrs intenses. Les rouges quant à eux ont une rare amplitude, de belles robes et des tannins souples, déjà très accessibles. Le millésime 2011 est un millésime de plaisir et plus abordable dans la jeunesse que 2010.
2010 – Millésime serein
2010 fut, sur bien des points, une année climatique que l’on qualifiera d’extravagante. La vigne sortit de sa période de repos durant un mois d’avril très chaud et sec. Ensuite, le mois de mai arriva avec des températures fraîches et de fréquentes précipitations. Cette météo capricieuse eut pour incidence de freiner fortement la croissance de la vigne. Fin mai, la végétation avait déjà une dizaine de jours de retard par rapport à une année climatique normale. Les mois de juin et juillet s’enchaînèrent avec une abondance de chaleur et de très faibles précipitations. La vigne prit un rythme de croissance effrénée pour nous emmener jusqu’en août. Juin et juillet furent tellement généreux, que le retard accumulé durant le mois de mai avait presque disparu. Les mois d’août et septembre furent, quant à eux, dans les normales saisonnières. A cause des excentricités climatiques en période végétative, ce millésime 2010 n’aura pas été de tout repos pour le vigneron, tantôt en avance, tantôt en retard, il aura fallut être attentif pour ne pas se laisser déborder par la vigne.
Nous avons commençé les vendanges le 21 septembre avec le Pinot noir. Les récoltes se sont déroulées parfaitement avec des raisins ayant une belle maturité et un état sanitaire parfait. Le foehn, parfois tempétueux, nous a protègé des précipitations jusqu’à la conclusion de cette campagne qui s’est achevée en beauté par l’Ermitage, le 26 octobre. Les vignerons parleront de ce millésime 2010 comme étant de faible quantité, cependant, de très belle qualité.
Les vins du millésime 2010 se caractérisent par une grande maturité et une belle fraicheur. En effet, les conditions climatiques des mois d’août et de septembre ont permi au raisin de s’enrichir grandement en sucre sans trop perdre d’acidité.
- Les vins blancs sont portés par des arômes de fruits jeunes, croquants et bénéficient de structures tout en équilibre.
- Les vins rouges, quant à eux, expriment les particularités du millésime par des aromatiques exubérantes, des robes profondes et des structures tanniques importantes.
Le millésime 2010 aura une aptitude toute particulière à supporter l’épreuve du temps.
2009 – Millésime solaire
Pendant longtemps nous parlerons encore de ce millésime qui peut se qualifier d’exceptionnel, tant par son climat que par ses vins. Après un hiver rigoureux, le printemps s’installe avec des températures élevées et de faibles précipitations. L’été qui le succède est, lui aussi, sec et très chaud. Fin août, l’aridité du climat est telle que nous hésitons longtemps à arroser les parcelles les plus sèches du domaine. Cependant, début septembre, la pluie tombe enfin et les raisins peuvent finir leur maturation dans les meilleures conditions.
Le 11 septembre, soit deux semaines plus tôt qu’une année normale, les premières grappes de Gamay sont sevrées de leurs ceps. L’ensemble de la récolte se passe dans des conditions optimales et se conclue, fin octobre, par la vendange du cépage Magliocco.
Les vins 2009 sont, à l’image du climat, exceptionnels.
- Les rouges sont capiteux, sur les fruits mûrs, avec une structure tannique importante. Ils passeront les années avec beaucoup de sérénité.
- Les blancs sont opulents, ronds et riches. Ils développent des aromatiques sur les fruits mûrs et confiturés.
2008 – Millésime qui a pris son temps
Les année se suivent et ne se ressemblent pas, après un millésime 2007 précoce, 2008 a, du bourgeonnement aux vendanges, conservé un retard d’une dizaine de jours par rapport à une année normale. En effet, après un hiver 07-08 relativement froid et un début de printemps maussade, la vigne a tardé à sortir de son sommeil hivernal. Par la suite, la saison estivale s’est passée dans les normales saisonnières et nous sommes arrivés, à la fin septembre, avec une qualité de raisin incroyable. Les conditions climatiques durant les vendanges ont été exceptionnelles, cela grâce à la faible pluviométrie et aux conditions de foehn qui ont permis la maturation de tous les cépages, même des plus tardifs.
Le fait d’avoir mûrit les raisin plus tard dans la saison aura un impact marqué sur les vins.
- Pour les rouges, cela va se ressentir par des robes et des masses tanniques importantes. Ce dernier point va directement influencer la capacité du vin à tolérer l’oxygène et donc, les vins rouges pourront concevoir l’avenir avec sérénité. Les raisins n’ayant pas passé la dernière phase de maturations sous les chaleurs torrides de fin août, l’aromatique des vins du millésime 2008 sera sur le fruit jeune et très expressif.
- Concernant les vins blancs, ils montrent déjà une belle expression et une typicité marquée. L’avenir nous dira si, comme nous le pensons, le millésime 2008 se révélera dans le temps.
2007 – Millésime des contrastes
L’année 2007 restera dans la mémoire du vigneron comme étant une succession de « bizarreries » climatiques. A la suite d’un hiver et d’une amorce de printemps extrêmement doux, la vigne a démarré très rapidement. Au mois de mai, le développement végétatif avait trois semaines d’avance par rapport à une année normale. Durant l’été, la météo, très capricieuse, s’est caractérisée par des précipitations abondantes et une alternance marquée des températures. Arrivé à la veille des vendanges, le temps s’est enfin mis au sec et les raisins ont finis leur maturation dans des conditions idéales. La récolte s’est échelonnée entre fin septembre et début novembre. Malgré toutes les particularités climatiques de cette année 2007, les raisins récoltés sont de grande qualité, ce qui est de bon augure pour les futurs vins.
Le climat, qui a influencé la maturation des raisins, se reflète directement sur les vins.
- Les blancs développent une belle aromatique sur le fruit jeune, fringuant et leur structure leur permettra de très bien évoluer dans le temps.
- Les rouges, quant à eux, sont sur le fruit mûr et les épices. Ces vins pourront être appréciés déjà très tôt dans la saison grâce à leurs tannins possédant une belle maturité.





Depuis 1981, Daniel œuvre avec passion et conviction sur le domaine pour magnifier les fruits de son terroir. En 2007, Mikaël rejoint l’entreprise familiale. Travailler à quatre mains, se comprendre et chercher un idéal commun a été une expérience enrichissante. L’amour de leur métier est une évidence. Il ne fait aucun doute que Daniel et Mikaël continueront à vivre cette passion commune encore de longues années.
Historique

1952
Arrivée de Silvio Magliocco en Valais comme bucheron
0

1959
Naissance de Daniel Magliocco

1980
Achat de vignes, arbres fruitiers et zones maraîchères
2

1981
Premières bouteilles vinifiées par Daniel sous l’appellation Cave la Farandole

1983
Naissance de Mikaël Magliocco

1989
Nouvelles étiquettes avec l’appellation Daniel Magliocco
3

2006
Arrivée sur le domaine de Mikaël Magliocco
4

2008
Nouvelles étiquettes avec l’appellation Daniel Magliocco & Fils

2011
Reprise du domaine par Mikaël Magliocco
5

2015
Fin des produits de synthèse sur le domaine et inscription dans le réseau agro-environnemental de Chamoson

2018
Reconversion Bio Suisse
6.9
Chez Magliocco on a
38
485’600
11'250 h/an
Les gens

Mikaël

Daniel

Carole


Paloma

Jacinta Maria

Eve

Sébastien
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cave
dégustation
bureau
visuel, marketing
Horaire
Sur rendez-vous au 079 445 88 88 ou à daniel@maglioccovins.ch Du lundi au vendredi de 8h-19h | Samedi de 9h à 13h